Avec cette décision, l’Inde devient le premier pays au monde a conférer des droits aux dauphins. Donc tous les projets de delphinariums sont annulés. L’Europe ferait bien de s’en inspirer, elle qui compte 34 delphinariums (dont 3 en France) où ces bêtes superbes sont enfermées dans des bassins en ciment pour le seul amusement du public.
Le prochain pas sera de reconnaître que certains animaux (et peut-être tous ?) ont une conscience. Tant de personnes qui ont nagé avec des dauphins le soupçonnent, et pour moi cela ne fait pas l’ombre d’un doute, même si la nature de cette conscience reste à définir.
Car ce qui est en jeu est bien le respect de toutes les formes de vie, qu’elles soient humaines, animales ou végétales. Nombre d’entre nous commencent à réaliser qu’il semble y avoir seulement une Vie infinie dans l’univers, qui se manifeste simplement sous des formes variées.
C’est donc le droit international lui-même (en plus de toutes les législations nationales) qui va devoir évoluer - et rapidement. Le massacre insensé des forêts tropicales - et donc d’innombrables espèces animales (mamifères, oiseaux, insectes) pour que nous ayons des meubles en bois précieux ou simplement pour satisfaire nos estomacs (huile de palme) - doit absolument cesser.
Après la non-violence de Gandhi, merci à nos amis indiens de nous donner une autre leçon de non violence, celle-ci envers le règne animal.
Des participants à nos ateliers nous ont offert quelques témoignages touchants, à découvrir sur