Le blog
- Écrit par : Pierre
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À chaque instant de notre vie, nous choisissons nos pensées, donc notre vision de la réalité. C’est dans ce sens que nous pouvons dire que nous créons vraiment notre propre réalité. Et si la façon la plus productive et la plus utile était simplement de tout voir à travers les yeux de l’amour ?
Je bénis cette suprême liberté qui est la nôtre : de choisir comment nous voyons et interprétons la vie.
PP, tiré de Pensées bienveillantes à s'offrir et à offrir
* * *
Une personne qui se sent victime des événements, des gens, de sa santé, etc., est tout simplement quelqu’un qui n’a pas encore compris que nous créons notre propre réalité, que ce soit par notre réaction aux événements ou par le façonnement/création conscient de notre vie. Jour après jour, heure après heure, minute après minute, NOUS choisissons nos pensées. Cela peut être un choix conscient que nous faisons instant après instant.
Je peux déjà entendre ceux qui sont affligés de « victimitis » ou beaucoup de gens simplement raisonnables dire : « C’est facile pour vous, Pierre, qui vivez une vie si créative et n’avez pas à faire face à des épreuves spécifiques comme la faim ou la mauvaise santé ou des défis de toutes sortes (même si j’ai mes défis, surtout à 85 ans), de dire cela. » Mais que se passerait-il si vous étiez une mère abandonnée par son mari et élevant ses enfants seule, sans aucune aide extérieure, dans un bidonville épouvantable d’un pays en développement ? (J’ai vécu pendant cinq ans entre les deux
bidonvilles de Hann Plage à Dakar, au Sénégal, donc je connais un tout petit peu les conditions de ces endroits). Ou un détenu noir au Texas, un état bien connu pour son système judiciaire statistiquement prouvé comme étant influencé par le racisme, qui pourrit dans le couloir de la mort, bien qu’il soit comme décrit dans les paragraphes ci-dessous.
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Nous vivons dans un monde où notre vie entière, presque partout, est totalement envahie par la publicité. Elle n’est pas encore dans les grottes souterraines explorées par les spéléologues ou sur les flancs du Kilimandjaro en Afrique ou du Mont Everest (mais qui sait si elle ne sera pas là lorsque je tenterai d’escalader le Mont Everest pour la 37e fois…).
J’ai grandi dans un monde où la publicité était quasi inexistante. J’ai passé mes dix premières années en Angleterre, juste avant, pendant et après la guerre, et je suis revenu dans ma Suisse natale à l’âge de dix ans. La publicité a commencé à apparaître timidement dans les quotidiens et plus tard sur les panneaux d’affichage, puis vers les années 50 et surtout 60 les choses se sont accélérées et maintenant elle est partout. Mon dentiste ne projette pas encore de la pub pendant que je suis sur le fauteuil dentaire, mais qui sait ce qui se passera lors de ma prochaine visite chez lui ?
Lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai lu deux livres de l’écrivain américain Vance Packard, qui ont été parmi les livres les plus influents de ma vie, The Hidden Persuaders, sur les mécanismes de la publicité, et The Waste Makers, sur nos sociétés du gaspillage et de l’hyperconsommation.
Dans les bus genevois où j’habite, il y a des publicités qui tournent en boucle sur les écrans et on ne peut pas les rater. Alors, je m’assois souvent à l’avant du bus, là où il y a des sièges qui leur tournent le dos et ainsi, au lieu d’avoir les yeux rivés sur les spots télévisés, je bénis tranquillement les passagers. Cela m’aide à rester centré et je suis certain que cela ne leur fait pas de mal.
La façon dont nous pensons, en fin de compte, dépend de nous. Il y a deux affirmations qui dirigent ma vie (et j’écrirai un autre blog sur ce sujet). La première est la suivante : “Tout concourt pour le bien de ceux qui aiment la vie” et surtout : “Amenez chaque pensée captive à l’obéissance de l’amour”. Je vis avec ces deux affirmations depuis des années maintenant, et ma vie est comme une rivière qui coule tranquillement avec une paix profonde son principal courant de fond.
J’ai choisi de ne pas avoir de télévision, ainsi aucune publicité n’envahit la paix de mon foyer. Personne ne vole mon attention. Je suis entièrement responsable de ma vie parce que c’est ce que je choisis. Vous aussi, vous pouvez faire des choix similaires.
Et je n’ai pas besoin de la télévision, maintenant que nous sommes bombardés par les publicités de la saison, pour me rappeler que les cadeaux les plus précieux que nous puissions faire – à Noël et tout au long de l’année – sont les cadeaux de notre profonde compassion, de notre écoute profonde, de notre amour désintéressé, et de tant d’autres qualités que chacun peut manifester, aussi pauvre, handicapé ou triste soit-il.
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Combien de personnes se laissent troubler, voire dans certains cas torturés, par ce reproche. « J'aurais dû » , « j’aurais pu, » « Mais pourquoi je n’ai pas… » « Voilà encore une fois que… » « Mais je ne vais jamais apprendre… » « Elle m’avait pourtant avertie que… »
Qui n’a pas vécu à un moment ou un autre de sa vie cette litanie d’autoaccusations, chargée d’autant de bile que de manque total de compassion.
Alors je voudrais suggérer que chacun de nous est à chaque instant à son plus haut niveau de performance quel que soit le domaine en question: relations humaines, travail, finances, santé, alimentation, délassement… la liste est sans fin et surtout bien rodée.
Et je voudrais avancer la proposition que chacun.e de nous est à chaque instant à son plus haut niveau de conscience, vous y compris. Et que si vous aviez pu faire mieux, vous l’auriez fait.
Il y a à Grafton, une petite ville de l’Illinois (USA) un institut totalement original qui s’appelle « Centre de Désapprentissage » dont le directeur ami, Sandy Wilder, envoie chaque jour depuis des années, 365 jours par an, un bref message de développement personnel en anglais. (Pour le recevoir: blessingsabound@educareunlearning.com)
Un des dernier que j’ai reçus explique sous forme plus poétique le message ci-dessus. Le voici:
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Il y a quelques semaines, j’ai posté sur mon site en français et en anglais un texte un peu provoquant où j’appelais les lecteurs à envoyer de l’amour à Vladimir Poutine. A ma joyeuse stupéfaction, je n’ai jamais reçu un retour aussi positif et d’autant de lecteurs que pour ce texte.
C’est bien la preuve que de plus en plus d’entre nous commencent à être fatigués des clichés que les médias se font un plaisir de véhiculer (« le Grand Méchant Loup », etc.)
Mais d’autres défis pourraient survenir pour lesquels la communauté internationale n’est absolument pas prête. Selon les Nations Unies, si les pluies de printemps n’arrivent pas en Somalie, Kenya et Ethiopie, c’est littéralement 13 millions de gens qui seraient affectés, et les Nations Unies ont parlé de la possibilité du plus grand désastre humanitaire depuis la dernière guerre. Et l‘ancien journaliste que je suis, qui a créé un journalisme totalement positif en Afrique francophone subsaharienne dans les années ’70, se désole de ce que nos médias ne pipent pas un mot sur la question. Je n’arrive pas à croire qu’ils ne sont pas informés, alors la seule conclusion qu’on doit tirer c’est que de pauvres chameliers perdus dans le désert n’ont pas le moindre intérêt médiatique, aussi affamés soient-ils. (Vous trouverez sur internet une masse d’informations sur cette région).
Au Mali j’ai été dans des villages dont les habitants mangeaient l’écorce des arbres. Dans
la corne de l’Afrique il n’y a même pas les arbres dont on puisse rogner l’écorce. On a à ce jour promis $1.4 milliards d’aide (une paille) à la région, dont 4,4% sont arrivés. Je le dis depuis des années, si la situation économique de l’Afrique ne s’améliore pas radicalement (elle s’est détériorée avec l’Ukraine, le prix du blé et d’autres denrées s’étant envolés), ce n’est pas par milliers qu’ils viendront chez nous mis par centaines de milliers.
Que pouvez-vous faire ?
Vous pouvez contacter vos médias leur demandant énergiquement de se pencher sérieusement sur le cas de la Corne de l’Afrique et de la Somalie. Vous pouvez chercher des ONG actives dans la région et voir avec elles ce qu’elles ont à vous proposer. Et avant tout, vous pouvez activer votre compassion profonde et votre écoute intérieure qui vous guideront vers ce que vous pouvez faire.
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Ce blog est inspiré du dernier message du mouvement citoyen AVAAZ, certainement le plus remarquable mouvement de ce genre qui ait jamais vu le jour. Avaaz a plus de 70 millions d’adhérents dans le monde entier, et c’est justement cette masse importante qui lui donne le poids qu’il a. Personnellement, je pense que toute personne engagée pour créer un monde gagnant-gagnant qui marche pour tous (le slogan de Vivre Autrement) devrait songer à y adhérer. Avaaz est à l’oeuvre dans le monde entier et ses messages (Newsletters) sont toujours très percutants.
Le dernier n’est pas une exception. Selon les scientifiques, nous n’avons plus que 8 ans pour couper les émissions de carbone de plus de la moitié pour éviter un effondrement environnemental global. Mais il y a un moyen d’y arriver. Une équipe de l’Université de Harvard a calculé que toute cause non violente qui mobilise 3.4 % d’une population peut arriver à un point de basculement qui garantit une transformation. Or, le mouvement Avaaz à lui seul compte près de 70 millions de membres - pas loin de 1% de la population mondiale, ce qui est tout simplement stupéfiant pour un mouvement citoyen créé récemment.
Mais le temps presse et les milieux économiques semblent quasi vaccinés contre une modification de leur motif sacré, « Achetez, achetez, achetez …. n’importe quoi mais achetez » et les gouvernements sont pour la plupart, comme on l’a vu à la conférence de Glasgow, tout ce qu’il y a de plus mou sur la question. C’EST NOUS CITOYENS MOBILISES QUI ALLONS FAIRE LA DIFFERENCE.
Alors engagez-vous, que ce soit dans de puissants mouvements comme Avaaz ou Greenpeace, soit dans des mouvements locaux ou régionaux (comme Public Eye en Suisse) - et ces derniers pullulent dans de nombreux pays. Et une part importante de cet engagement sera la modification de votre style de vie dans de nombreux domaines - alimentation, voyages de vacances, dons financiers, temps pour militer, etc. Sans parler de ceux qui croient à la puissance du travail spirituel dans le secret de leur chambre.
L’essentiel est de s’engager - et maintenant. Car si la maison se met à brûler, il sera trop tard d’appeler les pompiers.
Ensemble, nous pouvons faire tant de choses remarquables, étonnantes. Alors osons-croire en notre puissance collective. C’est elle qui nous permettra de faire toute la différence.
Je vous souhaite une année 2022 militante et engagée.
Paix, Force et Joie à vous et aux vôtres.
Pierre
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Jusqu’à l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, l’autorité était difficile à contester, d’où la stabilité des systèmes en place pendant ses siècles, voire des millénaires. Mais l’imprimerie a permis une accélération croissante de la circulation des idées dans tous les domaines, qui accéléra encore beaucoup plus avec les médias modernes : radio, téléphone, télévision, etc. Mais avec l’invention d’internet, on peut réellement parler d’une explosion de cette dernière. N’importe qui, même habitant la plus petite île du Pacifique ou flottant sur un iceberg de l’Antarctique, s’il a un bon contact wi-fi, peut avoir accès à une bibliothèque de la quasi-totalité des savoirs humains de tous les temps, dans tous les domaines, mise à jour sans arrêt.
Quand j’étais enfant, ce que disait le médecin de famille était parole d’Evangile que personne n’aurait même songé à contester.
Il y a quelques années, ayant dû contacter un urologue pour un problème grave, ce dernier me recommande vivement un traitement extrêmement lourd accompagné des pires prédictions pour ma survie si je ne suivais pas ses recommandations. Internet m’encourage à aller voir un autre spécialiste qui me recommande un traitement infiniment plus léger, qui, en quelques mois d’un simple traitement de piqûres, fait rapidement reculer le problème.
Aujourd’hui, concernant le Covid, internet est envahi des recommandations les plus variées et souvent contradictoires de sommités médicales de premier plan. Et entre les anti- et pro-vax, on approche des guerres de religion ! Alors pour trancher, entrez en vous, faites le silence profond, et suivez ce que vous dit votre guide intérieur. Et ayez confiance en la Vie, avec un V majuscule. Si vous lui faites confiance, elle ne vous laissera pas tomber.
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Jamais notre monde n’a été assailli par une telle hécatombe de changements.
Tout change, en même temps, sans cesse, dans tous les domaines, à toute vitesse, partout. Personne ne peut même commencer à maîtriser ces changements. Prenez par exemple un domaine qui nous concerne tous, la santé. Vous avez un problème. Comme beaucoup de personnes, votre première réaction risque bien d’être : aller sur internet. Et là vous serez confronté.e.s par une avalanche de points de vue différents. Ce qui ne vous avancera pas beaucoup !
Il y a dix ans, j’ai eu le plus grave problème de santé de mon existence. Le premier
spécialiste que je consulte m’informe que la seule chance de m’en tirer est de suivre le traitement extrêmement lourd qu’il me présente. Je consulte un autre spécialiste qui me recommande un simple traitement de piqûres qui a eu un effet immédiat et radical.
Il en va de même dans tellement de domaines.
Pour moi, après 57 ans d’une vie professionnelle plus que bien remplie, je suis
porté de plus en plus à suivre ma guidance intérieure. Je crois en effet que chacun.e de nous a un espace intérieur dans le cœur qu’on peut accéder à tout moment si
on sait établir cette écoute intérieure profonde qui est une attitude qu’on développe petit à petit si on est vraiment motivé et persévérant.
Alors la prochaine fois que vous êtes confronté.e par une décision importante et que vous ne savez par dans quelle direction aller, installez-vous dans un lieu tranquille où vous savez que vous ne serez pas dérangés, lassez le mental s’apaiser et petit à petit disparaître et accédez à cet espace omniprésent accessible de n’importe où et à tout moment et écoutez. L’écoute sera peut-être longue mais persévérez L’univers répond toujours à un cœur sincère.
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Ce texte de la sagesse amérindienne illustre l’attitude de révérence et de sagesse extraordinaire de ces peuples envers la Nature alors que nous les avons si longtemps traités de sauvages et de barbares. Si nous avions été capables au 19è siècle d’apprendre d’eux au lieu de les soumettre à de vrais génocides, nous ne serions pas dans la situation écologique dramatique qui est la nôtre aujourd’hui. Mais il n’est jamais trop tard de nous transformer en apprentis !
« Demandez la permission.
Avant de couper la branche d’un arbre ou cueillir une fleur, dites à l’esprit de l’arbre ou de la plante ce qu’est votre intention afin qu’ils puissent retirer leur énergie de cet endroit et ne pas ressentir la coupure si intensément.
Quand vous allez dans la nature pour prendre une pierre qui était dans la rivière, demandez au gardien de la rivière s’il vous autorise à prendre une des pierres sacrées.
Si vous devez gravir une montagne ou faire un pèlerinage à travers la forêt, demandez la permission des esprits et des gardiens du lieu. Il est très important que vous communiquiez même si vous ne ressentez, ni n’entendez ou ne voyez rien. Entrez dans chaque lieu avec respect vu que la Nature vous écoute, vous voit et vous ressent.
Chaque mouvement que vous faites dans le microcosme génère un grand impact sur le macrocosme.
Quand vous approchez un animal, rendez grâce pour la médecine qu’il a pour vous.
Honorez la vie dans ses nombreuses formes et soyez conscient que chaque être remplît son rôle. Rien n’a été créé juste pour remplir l’espace. Chaque chose et chacun est ici se rappelant notre mission, se rappelant qui nous sommes en se réveillant du rêve sacré pour rentrer à la maison. »
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Cet outil de communication fabuleux, internet, et qui est littéralement en train de transformer les relations sur cette planète et d’influencer le cours même de l’histoire véhicule de plus en plus de récits de communication étonnants entre l’homme et l’animal.
Ressentant un lien spécial et très fort avec les dauphins, je n’hésite pas à partager ce récit étonnant (qui figure déjà dans ce film superbe datant de 1988 de Luc Besson, « Le grand bleu » où figure Enzo Maiorca, le plongeur en plongeon libre mondialement connu de l’époque.
Ce dernier nageait au large de sa cité natale, Syracuse, en Sicile. Quand il entra dans l’eau, il sentit un dauphin qui le touchait dans le dos. Il comprit rapidement que le dauphin ne cherchait pas à jouer avec lui mais à lui communiquer un message et solliciter son aide. Enzo suivit donc le dauphin et là à environ quatre mètres plus bas, il remarqua un autre dauphin captif d’un filet de pêche abandonné.
Enzo remonta rapidement et demanda à sa fille Rossana qui était sur un bateau tout près de là de lui passer ses couteaux de plongée. En quelques minutes les deux réussirent à libérer le dauphin proche de la noyade (les dauphins ne peuvent survivre qu’environ 10 minutes sans air) et utilisèrent leurs bras pour porter le dauphin exténué à la surface.
Quand le dauphin émergea de l’eau, elle poussa un cri quasi humain. Et ce fut alors la grande surprise. Sous les yeux attentifs de son compagnon et d’Enzo et Rossana, elle donna naissance à un petit dauphin. Le petit fut amené doucement aux tétons de sa mère pour son premier repas. « J’aime penser que ce jour nous avons réuni une famille » raconte Enzo. Peu de temps après, le dauphin mâle circula autour d’Enzo, se mit « debout » et toucha la joue d’Enzo avec son bec, « comme pour donner un baiser ».
Comment Enzo a-t-il su qu’il devait suivre le dauphin ? « Je maintiens que ses ondes mentales influencèrent nos esprits » dit-il. « Jusqu’à ce que l’homme apprend à respecter et à parler au monde animal, il ne pourra jamais connaître son véritable rôle sur terre » pense Enzo.
Personnellement, je pense que la planète entière et tous ses habitants, animaux, humains et végétaux, est un extraordinaire système de communication ininterrompue, car absolument tout est l’expression de cette Vie infinie (avec un grand V) qui maintient absolument tout sur cette planète à sa juste place pour jouer le rôle qui lui est dévolu. On trouve (toujours sur internet) des récits de communication avec l’eau, qui aurait même une conscience disent certains - peut-être pas l’eau qui a été torturée dans les canalisations de nos villes mais certainement celle d’un lac paisible ou de cours d’eau non pollué.
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… mais nous ignorons presque toujours dans quelles conditions elles sont produits, surtout les articles féminins, la grande mode ! Une organisation suisse absolument remarquable, Public Eye (pour trouver sur internet, tapez simplement : organisation Public Eye, Suisse) nous alerte depuis un demi siècle sur ce genre de questions. Personnellement, cela fait près de 40 ans que je suis membre de cette association innovatrice, courageuse (souvent la seule à dénoncer les abus dans les relations Nord-Sud) et qui entreprend un travail d’information absolument unique et d’une grande intégrité.
Dans son numéro de juin 2020, l’organisation décrivait l’impact extrêmement grave de la pandémie et des annulations de commandes par les grandes marques mondiales en Asie du Sud. La situation pour des millions de femmes surtout (l’essentiel des travailleurs du textile sont des femmes… et des enfants de cinq ans déjà qui nouent des fils de tapis à longueur de journée !) Nombre d’entreprises par exemple avaient déjà acheté les matières premières pour honorer les commandes passées par les maisons de mode occidentales … qui ont, à cause de la pandémie, simplement annulé des commandes déjà passées, avec fermeture d’usines à la clé et des centaines de milliers de femmes et d’enfants, peut-être même des millions, totalement privé.es de leur gagne-pain. Certaines formes de travail forcé et d’exploitation inacceptable du travail des enfants sont bien documentées. Et rappellez-vous l’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza à Dacca en 2013, utilisé pour la fabrication d’articles textiles, et au cours duquel largement plus de 1000 personnes, surtout des ouvrières, étaient décédées. Elles avaient pourtant le jour précédent averti les responsables de fentes apparues dans les murs. Mais honorer les contrats passait bien avant le bien-être des ouvrières.
Et ici en Europe, les fabriquants de mode imposent des cycles de plus en plus courts, afin que vous pousser à changer de fringues de plus en plus souvent.
Vous pouvez de suite faire plusieurs choses : commencer à vous informer mieux sur un problème que nous avons à peine esquissé ici.
Apprendre à limiter sérieusement vos dépenses de mode, ce qui implique vous libérer intérieurement d’une publicité qui réussit à merveille dans son entreprise de manipulation du public. Commencer à adopter un modèle de vie plus simple. (Personnellement, je vis depuis plus de 55 ans, et avec un immense bonheur, une vie d’une grande frugalité, - ni voiture, ni télé, ni grands voyages de vacances, achats de vêtements de seconde main, etc.)
Enfin suivre un de nos stages qui touche à cette question, comme : Gérer mon argent dans la liberté (8 mai), Se libérer du regard des autres (25-30 juillet dans un chalet à 2000m), Renforcer mon intention clé de la réussite (25 septembre), Comment je crée ma propre réalité (9 octobre), Rechercher la cohérence dans ma vie (10 octobre).
PHOTO : le visage de cette femme exprime une beauté intérieure, une sérénité et un contentement profonds. Pourtant elle a passé toute sa vie dans la simplicité la plus radicale, porte les mêmes fringues depuis peut-être 20-30 ans et trouve son bonheur, non dans la consommation, mais dans la qualité de ses relations humaines et le profond respect dont elle est entourée.
- Écrit par : Pierre
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Vaclav Havel fut écrivain longtemps avant de devenir président de la République Tchèque en 1993, année de laquelle date le texte qui suit. Nous avons pensé qu’en pleine crise mondiale du Covid, il serait sympathique de commencer les blogs 2021 par un texte sur l’espoir.
« L’espoir auquel je pense souvent… est, je crois, un état d’esprit plutôt qu’un état du monde. Ou bien nous avons l’espoir en nous, ou bien nous ne l’avons pas. L’espoir n’est pas un pronostic - c’est une émanation de l’esprit. Chacun de nous se doit de trouver l’espoir réel, fondamental, en lui-même. Vous ne pouvez le déléguer à qui que ce soit.
L‘espoir - dans ce sens profond et puissant - n’est pas la même chose que la joie quand tout marche bien ou la disponibilité à investir dans des entreprises qui se dirigent vers le succès. L’espoir n’est décidément pas la même chose que l’optimisme. Ce n’est pas la conviction que quelque chose va s’arranger, mais le certitude qu’une chose a du sens, quels que soient les résultats. C’est cet espoir, par-dessus tout, qui nous donne la force de vivre et de continuellement essayer de nouvelles approches, même dans des conditions qui semblent aussi démunies d’espoir que les nôtres ici et maintenant. En face de cette absurdité, la vie est une chose trop précieuse pour que nous nous permettions qu’elle soit dévaluée en vivant une existence sans but, vide, dénuée de sens, une existence sans amour et finalement sans espoir.
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Non, soyons plus modestes : celle de notre planète !
Il semble de plus en plus que cela fonctionne au niveau collectif comme au niveau individuel : soit nous apprenons par la souffrance et/ou nos erreurs, soit par ce qu’on peut appeler la sagesse.
Ainsi en est-il de la crise par laquelle nous passons actuellement. Allons-nous collectivement apprendre la leçon merveilleuse - même si elle est également dure - que l’univers nous force à apprendre, ou allons-nous retomber dans nos vieux réflexes collectifs (même s’ils sont légèrement amendés,) de consommation effrénée ? Si nous n’apprenons pas rapidement, la secousse suivante risque d’être infiniment plus corsée. Car si l’environnement se met sérieusement au travail pour nous corriger, la crise du Covid apparaîtra en comparaison comme une gentille course d’école où on a été simplement privé du pique-nique de midi.
Nous avons construit toute une civilisation sur l’hyper-consommation. L’achat est devenu un des actes fondamentaux de tout citoyen. De cette façon, nous avons construit une économie qui à long terme signifie vraiment la mort de notre système par hypertrophie.
Or, actuellement, quand des responsables économiques de haut niveau disent en public (comme ce matin à la radio Suisse-romande), « un troisième confinement signifie la mort de l’économie » ils ont peut-être raison. Alors faut-il refuser un troisième confinement, dut-il être médicalement nécessaire, ou accepter qu’un modèle économique invivable à long terme est au bout du rouleau ?
Pourtant il y a fort longtemps, que, comme disent nos amis anglophones, « the handwriting is on the wall » les signes avant coureurs sont plus que visibles. En 1984 déjà, j’ai donné un cours d’été à des enseignants valaisans sur le thème « Vivre Autrement » (qui devint huit ans plus tard le nom générique de mes stages), tellement il était déjà claire à cette période que nous allions droit dans un mur. J’ai récidivé en 1994 avec mon premier livre publié chez Jouvence « Découvrir les vraies richesses - pistes pour vivre plus simplement. »
La balle est vraiment dans notre camp - le camp de chacun.e de nous - comme citoyen.ne.s du monde. Et je peux commencer à agir en modulant ma consommation non sur les cris stridents des vendeurs du Black Friday et de tous ceux qui veulent nous convaincre que tel ou tel produit est indispensable à notre satisfaction, notre bonheur, notre stand social, notre bien-être, que sais-je, mais sur ce que je sais au fond de moi être mes vrais besoins et le chemin de vie et les objectifs que je poursuis.
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La règle du 3,5 pour cent
En 1986, des millions de Philippins sont descendus dans les rues pour manifester paisiblement contre le régime archi corrompu et autocratique de président Marcos dont les concitoyens les plus pauvres croupissaient dans de sordides bidonvilles, et cela dans un pays aux immenses ressources naturelles. Après quatre jours, Marcos capitulait. En 2003, le peuple de la Géorgie mit le président Eduard Shevardnadze à la porte grâce à la Révolution des Roses au cours de laquelle des milliers de protestataires ont pris d’assaut le parlement avec des roses dans leurs mains. L’an passé, au Soudan et en Algérie les présidents ont tous les deux choisi de quitter la présidence après des décennies au pouvoir grâce à des campagnes de manifestations populaires non violentes. Dans chaque cas, la résistance civile de milliers de citoyens comme vous et moi ont triomphé d’élites politiques qui se croyaient intouchables dans leur pouvoir et leurs confortables privilèges.
Il y a bien sûr de nombreuses raisons éthiques de privilégier des approches non violentes au changement. Mais des recherches extrêmement fouillées d’Erica Chenoweth de l’université de Harvard aux USA confirment que la désobéissance civile n’est pas seulement un choix moral, c’est aussi la démarche le plus efficace pour aboutir au changement. Après avoir examiné des centaines de campagnes dans le siècle écoulé, Chenoweth a découvert qu’il suffisait que 3,5% de la population participe activement dans les mouvements de protestation pour assurer un changement politique important. En général, les manifestations non violentes avaient réussi plus de la moitié du temps (53%) contre un quart seulement (26%) pour les mouvements violents. Parmi les 25 plus grands mouvements de protestation étudiés, 20 étaient non violents et 14 des succès incontestables. De plus, les campagnes non violentes attiraient en moyenne quatre fois plus de participant.e. s (200'000) que les mouvements violents (50'000).
Et rappelons-nous que le père de la non violence utilisée comme outil politique moderne, Gandhi, dont la presse britannique se moquait comme ce petit homme à moitié nu, a réussi à faire capituler le plus grand empire que l’histoire ai jamais connu, l’Empire Britannique.
(Source : BBC News, 13/5/19, sauf pour le dernier paragraphe.)
- Écrit par : Pierre
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Quel puissant message d’espoir qu’apporte le COVID 19 en amenant même certains des défenseurs les plus acharnés du système économique dominant à se poser des questions sur un système qui révèle son immense fragilité.
Car après tout n’est-il pas incroyable qu’un microscopique virus mette à genoux en quelques semaines le système économique le plus puissant que la planète ait jamais connu ?
Mais la bataille du bon sens contre l’égoïsme outrancier du système a à peine commencé. De puissants représentants de ce dernier croient encore qu’il pourrait - et devrait - être sauvé. Même nos gouvernements parlent de renouer avec la croissance. Il n’y a rien de mauvais dans la croissance en tant que telle - elle est même à imiter sans limite s’il s’agit de la croissance de la compassion ou de la sagesse. Mais la croissance peut aussi être totalement maladive, comme la croissance d’une tumeur cancéreuse telle que celle engendrée par un système économique qui n’a d’autre objectif que l’accroissement maximum du profit dans un minimum de temps pour une minuscule minorité (environ 130 multi-milliardaires concentrent une fortune équivalente aux revenus de 40% des plus pauvres de la planète). Une telle croissance ne peut qu’engendrer le désastre - et le désastre est déjà total depuis bien plus d’une génération pour les 40% mentionnés. Alors que pouvons-nous faire, vous et moi ? C’est là LA question qui nous concerne tous.
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Il y a quelques années, j’ai découvert avec émerveillement une nouvelle forme de magie : exprimer son appréciation aux autres pour quelque chose qu’ils avaient réalisé. Et la vie moderne nous offre à chacun.e mille occasions différentes de manifester cette magie.
Un petit exemple : j’habite dans une commune qui fait un effort exceptionnel pour décorer les lieux publics. Les fleurs multicolores sont partout et c’est fait avec un art consommé. Quelle joie de voir le visage d’un cantonnier ou jardinier de la commune s’illuminer quand je le félicite pour ce que lui et ses collègues réalisent. Et j’en remets ! Car où que l’on se tourne, le regard tombe sur des fleurs ou plantes vertes arrangées avec un immense goût. C’est devenu presque un nouveau sport pour moi.
Pourquoi pas remercier cette caissière pour son sourire radieux, où le chauffeur de bus pour sa dextérité à conduite son immense engin… et être accueilli par un «ça alors, personne ne m’a jamais dit cela » ou un commentaire similaire qui soulignent combien nous prenons comme allant de soi ce qui implique très souvent un immense investissement personnel en effort, patience, intelligence, parfois courage, endurance et tant d’autres qualités.
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Nous connaissons tellement peu sur l’origine des produits que nous consommons quotidiennement, et pour cause : ils proviennent de pratiquement tous les pays du monde. Impossible de connaître les conditions de production à moins qu’un label ne les garantisse … et encore. Alors quand un site comme l’excellent site français www.notre-planète.info nous informe sur les conditions de production de la mode, on ne peut que dire merci – et surtout rectifier le tir.
Selon cette source (de laquelle nous tirons les informations qui suivent) l’industrie de la mode est d’abord une des plus polluantes au monde. Entre l’utilisation de produits chimiques pour la production et la fabrication des fibres, le gaspillage effarant de ressources pour nous vendre des vêtements dont nous n’avons souvent absolument pas besoin, les distances parcourues par certains vêtements (un jean peut parcourir 65’000km, soit une fois et demie le tour du monde, du champ de coton à la boutique !) la pollution des eaux (la teinture est le 2è pollueur d’eau dans le monde) … c’est une véritable catastrophe écologique. Ainsi à chaque lavage, les fibres synthétiques rejettent des microparticules de plastique (estimées à 500'000 tonnes qui terminent dans les océans … ou nos corps.)
Moins de 1% de nos vêtements sont recyclés, et peu d’industries sont aussi habiles pour nous vendre des produits dont nous n’avons la plupart du temps pas le moindre besoin que l’industrie de la mode : nouvelles collections saisonnières, soldes en promotion, lesquelles périodes de soldes sont annoncées comme une naissance dans un couple royal, prix rabotés … Tous les trucs éculés du marketing sont bons … parce qu’ils marchent !
Le pire de tout est que ces vêtements sont produits dans des pays surtout asiatiques dans des conditions qui constituent indéniablement un esclavage moderne: salaires de misère qui permettent à peine de survivre, enfants de 6 ans qui travaillent 64 heures par semaine, voire déjà à 4 ans accroupis par terre à tisser de la laine.
Les conditions de travail des ouvrières ne sont guère meilleures.
MAIS ALORS QUE FAIRE ?
Il y a beaucoup qu’une personne consciente et décidée peut faire, comme par exemple :
- Eviter les achats compulsifs (qui découlent souvent d’un manque d’estime de soi, d’une insécurité intérieure, etc)
- Acheter d’occasion plutôt que neuf
- Recycler ce qui ne peut plus se porter
- Acheter dans des entreprises qui s’engagent pour une production plus respectueuse de l’environnement (mais il faut reconnaître que leurs produits sont souvent chers)
- Avant tout travailler …. sur l’image de soi. Depuis 30 ans je travaille comme volontaire dans une fondation dont le directrice est une des personnes que je respecte le plus au monde à cause d’une cohérence de vie que j’ai rarement rencontrée. Elle est toujours impeccablement habillée … avec des habits qui ont 20, 30 ans et plus. Elle me montrait même l’autre jour une cape qu’elle portait en loden bavarois et disait en riant, « Cela fait 40ans que je la porte ». (Comme une reine j’ajouterais).
Un merveilleux proverbe arabe dit: »Celui qui veut faire quelque chose trouve un moyen, celui qui ne veut rien faire trouve une excuse ». Toute personne motivée et ayant accès à un portable peut d’une part s’informer – car sur cette question on trouve absolument tout sur internet – et surtout, si vous faites trop souvent des achats compulsifs, vous pouvez chercher à comprendre les racines intérieures qui vous poussent à faire ces achats. Et agir en conséquence.