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blogfev2020Un dicton journalistique anglo-saxon dit  «Si le sang coule, cela vend». Eh bien, si l’état du monde reflété par les médias vous déprime, laissez-moi vous donner une ultra bonne nouvelle: selon le New York Times, considéré comme le meilleur journal américain, l’année 2019 a été une des meilleures de toute l’histoire humaine! (Oui, j’entends bien 50 rédacteurs en chef  - pratiquement tous des hommes - s’égosiller: Alors là, Prader, vous êtes mûr pour l’asile d’aliénés). Par exemple, depuis 10 ans, les journaux auraient pu avoir en entête de première page tous les jours, «Aujourd’hui, 170’000 personnes dans le monde sont sorties de la pauvreté extrême». Tous les jours. Pendant 10 ans.

Depuis que les premiers humains ont émergé il y a près de 200’000 ans, l’année 2019 est probablement l’année où les enfants avaient la plus petite probabilité de mourir, les adultes certainement la plus petite probabilité d’être analphabètes et les gens avaient la plus petite probabilité de souffrir de maladies terribles qui les défiguraient (comme la lèpre par exemple). Une des plus grandes tragédies individuelles est sans doute de perdre un enfant.

Historiquement, presque la moitié des êtres humains mourraient avant l’âge de 15 ans. (La grand-mère de mon épouse perdit plus de la moitié (5) de ses enfants et ma propre grand-mère le tiers). En 1950 encore, 27 % de tous les enfants mourraient avant l’âge de 15 ans. Actuellement ce chiffre est de 4%.

Dans le domaine de la chirurgie,  nous voyons de vrais miracles - il n’y a pas d’autre mot - où l’impossible devient possible, avec par exemple la reconstitution de visages totalement déformés et grotesques retrouver une forme humaine, sans parler de transferts d’organes sains d’un mourant à ne personne malade - et mille autre interventions qui il y a seulement 50 ans étaient vus comme relevant de la science fiction pure.

Dans d’autres domaines sociaux, nous voyons se mettre en place des mécanismes d’autocorrection remarquables dont nous profitons tous, comme les médecines alternatives souvent si efficaces qui remplacent de plus en plus une médecine officielle totalement téléguidée par l’industrie pharmaceutique.

L’informatique et les portables ont complètement bouleversé le monde - pour le meilleur et le pire (mais il ne dépend que de nous d’éliminer le pire comme le «dark net») et aujourd’hui, de presque n’importe quelle partie du globe, ont peut accéder à pratiquement toutes les informations publiquement disponibles. Il faut avoir vécu dans le monde d’avant et juste après guerre pour savoir à quel point ceci n’était même pas imaginable comme science fiction!

En fin de compte, chacun-e de nous crée sa propre réalité, et dix lectrices ou lecteurs de ce blog choisis au hasard produiraient sur ce même thème dix blogs différents. Car la plupart du temps, nous «sommes pensés» et formatés totalement à notre insu par notre entourage, la culture, les conventions, etc. L’intention de ce blog n’est pas tant de faire une liste de ce qui marche bien dans le monde (la mienne couvrirait des pages entières) que de souligner que chacu peut de nous crée minute après minute sa propre réalité. Et la méditation que devenir une source aussi valable sur la «réalité» (c’est quoi, la réalité?) que les meilleurs médias. (Elle l’est pour moi).

Conclusion: notre bonheur dépend essentiellement de notre vision de la réalité et du monde qui nous entoure.

«La» vraie réalité. n’existe pas - au niveau matériel en tout cas.  Alors pourquoi ne pas viser une vision du monde qui contribue à un mieux-être personnel profond tout en contribuant à construire  ce monde gagnant-gagnant qui marche pour tous  et qui est notre condition de survie sur cette planète.

PS: le 25 avril nous offrons à Lausanne un stage sur le thème: «Comment je crée ma propre réalité».