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Un des scandales les plus inacceptables  d’aujourd’hui est que dans un monde qui a très amplement les moyens de remplir les besoins de base de tous, des dizaines de milliers d’enfants parfois aussi jeunes que quatre ans vivent dans la  rue (plus de 100 millions d’après l’UNICEF), dormant sous les ponts, dans des caves, sur des grilles de ventilation ou des décharges d’ordure (comme dans le film Slumdog millionnaire). On estime qu’au moins deux millions d’enfants sont forcés à prostituer leur corps et leur innocence afin de pouvoir manger, eux et souvent leurs
familles qui vivent dans la pauvreté la plus abjecte.

Du plus profond de mon cœur, je bénis les enfants des rues du monde entière dans leur paix et leur repos.

Je les bénis dans leur conscience de leur propre valeur et leur respect d’eux-mêmes afin qu’ils puissent transcender les nombreux obstacles dont ils sont victimes.

Je les bénis dans le don divin de cette créativité qui réside en chacun d’eux, afin qu’ils puissent trouver leur juste place dans la société, malgré tous les obstacles.

Je les bénis dans leur beauté et la lumière qui réside en chacun d’eux qu’elles que soient les apparences.

Je les bénis dans leur conscience de l’abondance de l’univers et du monde afin qu’ils puissent transcender touts les croyances socialement imposées au manque.

Je bénis les innombrables enfants que la pauvreté, la cupidité ou l’indifférence a réduit à vendre leurs corps afin que leur innocence et leur pureté ne soit jamais atteintes.

Je les bénis dans leur parfaite santé afin qu’ils ne soient pas victimes du sida ou d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Je les bénis dans leur conscience de leur nature divine afin qu’elle efface tout sens de condamnation d soi, de désespoir, de peur ou d’impuissance.

Je les bénis quand ils marchent dans la vallée de l’ombre de la mort. Puissent-ils sentir que ton bâton et ta houlette les protège.

Je les bénis dans leurs possibilités infinies, afin qu’ils puissent se libérer de cet esclavage et marcher un jour droits et assurés comme citoyens utiles de leur société.

Je bénis les adultes qui abusent d’eux afin qu’ils s’éveillent au mal qu’ils commettent et soient conduits à la repentance et à la réparation du mal qu’ils encouragent.

Et finalement je me bénis moi-même afin que je refuse de me laisser aller en pensée ou en action au type de sensualité qui renforce l’existence de cette exploitation.