Personne, mais absolument personne, ne sait ce qu’est vraiment « la » réalité. Toute vision du réel est une construction totalement subjective qui dépend de son éducation, d’un contexte culturel donné, du sexe, d’une certaine façon de sélectionner ce qu’on choisit de voir, de sa psychologie personnelle, de ses expériences de vie, etc. Si l’on est journaliste, il faut y ajouter les choix rédactionnels du journal qui dépendent eux-mêmes de contraintes politiques et financières et de tant d’autres facteurs qui couvriraient facilement une page.
Nous vivons dans un monde où la croyance dominante en milieu journalistique est que ce qui se « vend » ce sont avant tout les trois « S » sacro-saints : sport, sexe, scandale – et ce sont eux qui façonnent le monde médiatique dans lequel nous vivons. Ce sont eux que les médias dominants « vendent » au public.
