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1nov17posit

Imaginez que votre ville, bourgade ou commune  accueil deux fois le nombre de ses habitants ! C’est pourtant ce qu’a fait la petite île de Tilos, un petit havre d’humanité agissante de 500 habitants perdue dans l’immensité de la mer Egée.

Depuis sept ans, cette bouée d’humanité profonde, sous l’impulsion de son étonnante maire, Maria Kammos, reçoit un flux constant de réfugiés. A plusieurs reprises, ces derniers sont aussi nombreux que les autochtones. Et au lieu de les voir comme menaçant leur paix, les habitants de l’île vont se mettre en quatre pour récupérer et transformer les bâtiments vides pour les accueillir. La population adopte avec enthousiasme l’idée d’accueillir avant tout les cas les plus difficiles -  des familles avec de nombreux enfants en bas âge et sans moyens.

Avec la collaboration du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, ces premières familles particulièrement fragiles arrivent des quatre coins de la terre dès 2016. Dès le début, les habitants font absolument tout pour les intégrer. On leur donne des cours de grec et d’anglais, d’une part pour leur permettre de vraiment s’intégrer socialement, et l’anglais pour ceux qui voudraient repartir plus tard.

Quand on fait remarquer à Eleni, responsable du centre d’accueil, à quel point le comportement des habitants de l’île est exceptionnel, elle répond avec une modestie frappante, « Nous ne sommes pas des êtres exceptionnels. Nous avons fait le strict nécessaire que nous impose notre humanité commune. »

(Source :Humanité Dimanche du 5/8/17)