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“Je n’ai pas d’ennemis, je n’ai pas de haine. Aucun des policiers qui m’ont surveillé, arrêté, interrogé, aucun des procureurs qui m’ont poursuivi, aucun des juges qui m’ont condamné ne sont mes ennemis. Et même si je ne peux pas accepter votre surveillance, vos poursuites ou vos condamnations, je respecte vos professions et votre intégrité …Car la haine ronge la sagesse et la conscience d’une personne, le sentiment d’inimitié peut empoisonner l’esprit d’une nation, inciter à des luttes pour la vie et la mort, détruire la tolérance et l’humanité d’une société et bloquer la progression d’un pays vers la démocratie et la liberté. » 

Liu joint une liste de dissidents éminents dans le domaine de la lutte pour la démocratie qui furent soutenus moralement durant leur incarcération par le fait d’être capable d’embrasser leurs détracteurs plutôt que les détester.

L’un de ceux-ci est Nelson Mandela, incarcéré pendant 27 ans, qui apprit la langue de ses geôliers, l’Afrikaner, et après sa libération partagea un repas avec les dirigeants blancs qui l’avaient envoyé en prison. «La rancune, c’est comme boire du poison et espérer qu’il va tuer vos ennemis,»  dit M. Mandela.

Un autre exemple est Aung San Suu Kyi, ancienne dissidente de Myanmar, qui n’a aucune rancœur envers les généraux militaires qui l’ont gardée en détention à domicile durant des années. «A certains égards, je ne pense pas qu’ils m’aient fait quoi que ce soit,» dit-elle.  «Je ne crois pas que j’aie quelque chose à leur pardonner.» 

De nombreux leaders mondiaux ont réclamé la libération de Liu. Mais grâce à ses convictions intimes, il est possible que lui se considère déjà libre !
(Source : Christian Science Monitor)