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yinyangcatsPendant des millénaires, dans la plupart des sociétés, le patriarcat s’est imposé comme modèle dominant de l’organisation sociale. Ceci s’est produit  surtout à partir de l’avènement des cités avec de nombreux groupes sociaux nécessitant une organisation plus complexe. Cela engendra à son tour des hiérarchies de plus en plus rigides. La force masculine prédominait sur la douceur féminine, le yang sur le yin, des rapports gagnant-perdant, (maître/esclave, propriétaires/serfs, patrons/ouvriers, etc.) sur le modèle gagnant-gagnant. Il y a bien sûr eu de nombreuses exceptions chez ce que les ethnologues occidentaux ont appelé les « peuplades primitives »  et dont on découvre de plus en plus l’intelligence parfois extrêmement subtile de l’organisation sociale.

Tant que la terre était très peu peuplée (nous étions à peine un milliard au début du 18è siècle), les ressources abondantes, les communications quasi inexistantes ou très primitives et la technologie sans danger, le modèle compétitif masculin, hiérarchique, gagnant-perdant semblait fonctionner. Et il fonctionnait fort bien pour les élites au pouvoir, qu’elles fussent politiques, religieuses, militaires, sociales et autres – sans parler des hommes !  Mais avec la révolution industrielle, tout a basculé : nous sommes maintenant bien plus de 7 milliards, les ressources s’amenuisent dans de plus en plus de domaines ou sont gravement polluées, ses technologies en nombre croissant, de la pharmacie à l’atome, des pesticides aux produits chimiques de toute sorte mettent, l’existence même de la race humaine en danger. Et finalement, la communication est littéralement instantanée à l’échelle de la planète.

Il devient de plus en plus évident que seul le passage à un modèle gagnant-gagnant, basé sur la coopération, l’intuition, la douceur et  à dominante d’énergie féminine permettra la survie de la race humaine. Car l’échec du vieux modèle devient criant, dans absolument tous les domaines – il faut vouloir ne pas voir pour le nier. Ethiquement, le modèle yin est basé sur la règle d’or : faire aux autres comme nous voudrions qu’ils nous fassent. Et notons que dans cette révolution – peut-être la plus grande que notre race aura jamais entreprise – chacune et chacun de nous est acteur, dans le quotidien, maintenant.