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meditationmasauveIl y a une bonne cinquantaine d’années aux USA, lorsque les départements de psychologie des universités ont commencé à faire de plus en plus d’études sur le racisme, on fit une expérience fascinante dans une ville à forte majorité blanche. Dans une rue passante de la ville, on mit sur le trottoir un très grand poster recto –verso qui montrait un blanc qui braquait un noir. Des deux côtés du poster se tenaient des étudiants qui demandaient aux passants ce qu’ils avaient retenu du poster. Presque tous disaient avoir vu un noir qui braquait un blanc. « Car c’est évident, Monsieur, les blancs ne braquent pas les noirs. »

Nous vivons une époque tellement passionnante sous tous les plans - et aussi de défis gigantesques, où une personne pensante est constamment remise en question avec l’effondrement des vieux modèles. Cela est particulièrement vrai dans le domaine médical . Dans ce blog, je voudrais revenir sur ma rubrique POSITIF du 15 novembre, où je présentais le cas de Phakyab Rinpoché, ce moine tibétain qui s’est guéri de la gangrène par la méditation. Son livre surprenant , écrit en collaboration avec Sofia Stril-Rever, est rempli d’espoir, (La méditation m’a sauvé »  Editions cherche midi, Paris, 2014) En plus de la gangrène, il était atteint de tuberculose osseuse. Les médecins extrêmement compétents qui l’avaient soigné dans un hôpital de New York lui avaient dit que l’unique façon de le sauver de la mort était une amputation du pied.  Suite à une lettre du Dalaï Lama qui lui prédisait : « Tu enseigneras au monde comment guérir » il se soumet à un programme intense de méditation qui le guérit complètement. 

Lorsqu’il retourne voir les médecins qui lui avaient prédit sa mort s’il refusait l’amputation, ces derniers refusent l’évidence même. «Vous savez bien, cher Monsieur, que la méditation ne peut pas guérir du gangrène,»  pas plus que les blancs ne braquent des noirs!  et Phakyab Rinpoché de poser le question: «Etait-ce tellement insupportable pour eux de s’informer de ma propre méthode de guérison? Ne pouvaient-ils admettre qu’ils aient quelque chose  à apprendre d’une source autre que la faculté de médecine? … La fermeture d’esprit du corps médical reste pour moi un grand sujet d’étonnement.»

Mais l’extraordinaire envolée des médecines alternatives partout montre que les jours de la médecine classique sont comptés, même si pour quelques années encore, à cause des gigantesques investissements dans la pharma et la technologie médicale, donc des raisons strictement économiques qui ont avant tout une motivation financière, elle va encore se renforcer. « Mon corps était traité comme un ensemble de pièces détachées » écrit Phakyab Rinpoché. C’est  entre autres pour cela que cette médecine va disparaître. La postface du docteur Lionel Coudron qui fait partie des prophètes de cette nouvelle médecine de l’être humain entier souligne que chacun-e a en elle/lui-même les capacités de se guérir. « Phakyab Rinpoché nous montre la voie d’une pratique. Si nous l’appliquons, les résultats seront obtenus. Non par le hasard, mais par l’entraînement ».

A bon entendeur, salut.