Mes pensées créent ma réalité
- Création :
À chaque instant de notre vie, nous choisissons nos pensées, donc notre vision de la réalité. C’est dans ce sens que nous pouvons dire que nous créons vraiment notre propre réalité. Et si la façon la plus productive et la plus utile était simplement de tout voir à travers les yeux de l’amour ?
Je bénis cette suprême liberté qui est la nôtre : de choisir comment nous voyons et interprétons la vie.
PP, tiré de Pensées bienveillantes à s'offrir et à offrir
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Une personne qui se sent victime des événements, des gens, de sa santé, etc., est tout simplement quelqu’un qui n’a pas encore compris que nous créons notre propre réalité, que ce soit par notre réaction aux événements ou par le façonnement/création conscient de notre vie. Jour après jour, heure après heure, minute après minute, NOUS choisissons nos pensées. Cela peut être un choix conscient que nous faisons instant après instant.
Je peux déjà entendre ceux qui sont affligés de « victimitis » ou beaucoup de gens simplement raisonnables dire : « C’est facile pour vous, Pierre, qui vivez une vie si créative et n’avez pas à faire face à des épreuves spécifiques comme la faim ou la mauvaise santé ou des défis de toutes sortes (même si j’ai mes défis, surtout à 85 ans), de dire cela. » Mais que se passerait-il si vous étiez une mère abandonnée par son mari et élevant ses enfants seule, sans aucune aide extérieure, dans un bidonville épouvantable d’un pays en développement ? (J’ai vécu pendant cinq ans entre les deux
bidonvilles de Hann Plage à Dakar, au Sénégal, donc je connais un tout petit peu les conditions de ces endroits). Ou un détenu noir au Texas, un état bien connu pour son système judiciaire statistiquement prouvé comme étant influencé par le racisme, qui pourrit dans le couloir de la mort, bien qu’il soit comme décrit dans les paragraphes ci-dessous.
Quelqu’un a volé notre attention. Ah, vraiment ?
- Création :
Nous vivons dans un monde où notre vie entière, presque partout, est totalement envahie par la publicité. Elle n’est pas encore dans les grottes souterraines explorées par les spéléologues ou sur les flancs du Kilimandjaro en Afrique ou du Mont Everest (mais qui sait si elle ne sera pas là lorsque je tenterai d’escalader le Mont Everest pour la 37e fois…).
J’ai grandi dans un monde où la publicité était quasi inexistante. J’ai passé mes dix premières années en Angleterre, juste avant, pendant et après la guerre, et je suis revenu dans ma Suisse natale à l’âge de dix ans. La publicité a commencé à apparaître timidement dans les quotidiens et plus tard sur les panneaux d’affichage, puis vers les années 50 et surtout 60 les choses se sont accélérées et maintenant elle est partout. Mon dentiste ne projette pas encore de la pub pendant que je suis sur le fauteuil dentaire, mais qui sait ce qui se passera lors de ma prochaine visite chez lui ?
Lorsque j’avais une vingtaine d’années, j’ai lu deux livres de l’écrivain américain Vance Packard, qui ont été parmi les livres les plus influents de ma vie, The Hidden Persuaders, sur les mécanismes de la publicité, et The Waste Makers, sur nos sociétés du gaspillage et de l’hyperconsommation.
Dans les bus genevois où j’habite, il y a des publicités qui tournent en boucle sur les écrans et on ne peut pas les rater. Alors, je m’assois souvent à l’avant du bus, là où il y a des sièges qui leur tournent le dos et ainsi, au lieu d’avoir les yeux rivés sur les spots télévisés, je bénis tranquillement les passagers. Cela m’aide à rester centré et je suis certain que cela ne leur fait pas de mal.
La façon dont nous pensons, en fin de compte, dépend de nous. Il y a deux affirmations qui dirigent ma vie (et j’écrirai un autre blog sur ce sujet). La première est la suivante : “Tout concourt pour le bien de ceux qui aiment la vie” et surtout : “Amenez chaque pensée captive à l’obéissance de l’amour”. Je vis avec ces deux affirmations depuis des années maintenant, et ma vie est comme une rivière qui coule tranquillement avec une paix profonde son principal courant de fond.
J’ai choisi de ne pas avoir de télévision, ainsi aucune publicité n’envahit la paix de mon foyer. Personne ne vole mon attention. Je suis entièrement responsable de ma vie parce que c’est ce que je choisis. Vous aussi, vous pouvez faire des choix similaires.
Et je n’ai pas besoin de la télévision, maintenant que nous sommes bombardés par les publicités de la saison, pour me rappeler que les cadeaux les plus précieux que nous puissions faire – à Noël et tout au long de l’année – sont les cadeaux de notre profonde compassion, de notre écoute profonde, de notre amour désintéressé, et de tant d’autres qualités que chacun peut manifester, aussi pauvre, handicapé ou triste soit-il.
"J'aurais vraiment pu faire mieux!"
- Création :
Combien de personnes se laissent troubler, voire dans certains cas torturés, par ce reproche. « J'aurais dû » , « j’aurais pu, » « Mais pourquoi je n’ai pas… » « Voilà encore une fois que… » « Mais je ne vais jamais apprendre… » « Elle m’avait pourtant avertie que… »
Qui n’a pas vécu à un moment ou un autre de sa vie cette litanie d’autoaccusations, chargée d’autant de bile que de manque total de compassion.
Alors je voudrais suggérer que chacun de nous est à chaque instant à son plus haut niveau de performance quel que soit le domaine en question: relations humaines, travail, finances, santé, alimentation, délassement… la liste est sans fin et surtout bien rodée.
Et je voudrais avancer la proposition que chacun.e de nous est à chaque instant à son plus haut niveau de conscience, vous y compris. Et que si vous aviez pu faire mieux, vous l’auriez fait.
Il y a à Grafton, une petite ville de l’Illinois (USA) un institut totalement original qui s’appelle « Centre de Désapprentissage » dont le directeur ami, Sandy Wilder, envoie chaque jour depuis des années, 365 jours par an, un bref message de développement personnel en anglais. (Pour le recevoir: blessingsabound@educareunlearning.com)
Un des dernier que j’ai reçus explique sous forme plus poétique le message ci-dessus. Le voici: